Forro, une musique et une danse qui tuent sa mère

Retour de soirée brésilienne au Bizzart. Rien à voir avec Nublu et Forro in the dark, évidemment, mais je suis maintenant sûre que j’aime le Forro, la musique, la danse.

Rien à voir avec la salsa qui envahit toutes les pistes depuis 8 (10 ?) ans et dont j’attends la fin (mais si c’est comme le rap quand j’étais petite dans les années 80, on peut dire que c’est raté). Salsa qui me faisait penser que je n’aimais sans doute aucune musique d’Amérique Latine. Eh bien, j’avais tort.

Pourquoi c’était moins bien que NY/Nublu/Forro in the dark ?

  1. Gelen gideni aratir, ou un proverbe turc dans le genre qui dit que le nouveau ne remplace jamais vraiment l’ancien
  2. La nostalgie, plus généralement, de NY. Arguments innombrables, bientôt listés ici.
  3. Le groupe était mauvais. Et pi il a commencé tard. A même réinterprété une chanson de Cabrel en soi-disant Forro. Y a des limites à l’ouverture d’esprit vers la chanson française. On est là pour danser
  4. Mon super cavalier panaméen Miguel n’était pas là (aïe, je retombe dans la nostalgie–d’ailleur faut que je vous parle du mystérieux Miguel, un de ces 4)
  5. Les danseurs étaient nuls. Plusieurs catégories :
    • Le mauvais-danseur qui se la pète, se prend super au sérieux mais venu en sorte de survèt…
    • Le pas-mauvais-danseur, mais pas de quoi faire la queue devant non plus, qui vous donne une leçon au lieu de danser. On n’est pas là pour se faire engueuler. Pas par un mec moche, en sueur, gros, gras-grain-d’orge, mal habillé et mal chaussé.
    • Tous ces mecs autour de la piste à regarder les danseurs avec une lumière dans le regard équivalente à celle dans les yeux de mes chats devant le métro aérien (et encore, mes chats sont sympas et attendrissants). Qu’attendez-vous pour danser ?
    • Les timides, les trop bons pour danser avec des filles débutantes, les vieux, les (trop nombreux) en sneakers moches, ceux qui puent la transpiration, ceux qui ont les mains moites….
  6. Ils avaient « oublié » d’installer la clim. Et essayaient de nous tromper avec quelques ventilos bien placés, mais ça ne suffisait pas du tout à raffrachir l’air ni l’assainir…

A part ça, vous allez pas me croire mais j’ai passé une bonne soirée. Revu 3 copines, en ai trainé une autre et un autre. Et surtout sorti ma petite robe rouge dont le charme oscille entre l’innocence et la femme fatale, et…ta-ta-ta…les célèbres chaussures violettes de chez Steven Madden !! (à voir ici)

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