La Turquie qui ne me manque pas #TraitresseALaPatrie

Article dans la série La France que j’aime et La France que je n’aime pas. Le pendant : La Turquie qui me manque.

  • Les mecs qui te matent dans la rue et te tripotent dans le métro et dans le bus et partout où ils peuvent. Le harcèlement par la parole, les regards, les mains. Rien à voir avec de la drague. Ne JAMAIS confondre ce comportement odieux et la drague.
  • Les journalistes télé et presse écrite qui écrivent dans un très mauvais turc (la langue). Même moi qui n’ai jamais appris à lire ni écrire de façon scolaire (mais toute seule, je sais pas bien comment, mais bon, c’est phonétique, et je devais baigner dans un bon milieu), je suis très gênée à la lecture.
  • Le fait que les gens doivent hurler leur nom quand ils sont embarqués par la police car ils pourraient bien « disparaître » malencontreusement (voir la scène troublante du film  De l’autre côté de Fatih Akin)
  • Les fonctionnaires du consulat turc de Paris qui sont capables de dire « Mais vous n’êtes pas turc/que, alors ? » à quelqu’un sous prétexte que « son nom ne sonne pas turc ». Ça peut arriver à des Juifs, Grecs, Arméniens de nationalité turque. Donc turcs.
  • Le fait que les gens se croient permis de tripoter les bébés et gamins croisés dans la rue comme s’ils étaient des objects publics.
  • Le fait que les gens pensent que tu ne vas pas les voir te passer devant dans la queue, l’air de rien (soyons désinvoltes).
  • Le fait que les gens ne pensent pas souvent à s’excuser s’ils sont amenés à te toucher accidentellement dans l’espace public. Les gens te bousculent facilement, dans la foule, et semblent trouver ça normal.
  • La conduite des chauffeurs de taxi : à en avoir la gerbe et la frousse en même temps. Sans parler du fait qu’ils ne connaissent pas les adresses. Même les plus centrales d’Istanbul.
  • Le kitsch des fringues de bébé.
  • L’incapacité à dire « je ne sais pas » des gens qui ne connaissent pas l’adresse que vous leur demandez. Le fait qu’ils vous envoient dans une fausse direction sans état d’âme.
  • Le sentiment de non-État de droit que tu as en permanence.

(liste en perpétuelle révision. Non, ce n’est pas traçable, si vous avez une meilleure solution, partagez-la)

2 réflexions sur “La Turquie qui ne me manque pas #TraitresseALaPatrie

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