Mission d’observation des élections du 1er novembre 2015 à Istanbul (Turquie) : #RetEx

Suite à mes tweets, un court article de témoignage m’a été demandé par Rue89. Mais comme je n’ai pas été assez rapide ni assez concise, je publie chez moi 😀 Merci quand même à Xavier de La Porte et à Rémi Noyon pour leur intérêt : ça m’aura motivé à écrire une « synthèse »…longue 🙂

Pourquoi des élections en ce 1er novembre et quels en sont les enjeux ?

Sommaire

L’AKP de Recep Tayyip Erdogan (RTE), au pouvoir depuis 2002 a perdu sa majorité absolue au parlement en juin (en obtenant près de 41% des voix quand même) et n’ayant pas du tout aimé ça, il a empêché toute coalition et tout travail parlementaire de façon à provoquer des élections anticipées en ce 1er novembre.

Pour l’AKP, l’enjeu est de retrouver leur majorité, seule si possible. Le CHP, soit disant de centre-gauche, mais dont le nationalisme viscéral empêche de réfléchir sereinement à la question kurde, ne pensait sans doute qu’à maintenir ou améliorer son score de 25%. Quant au MHP (parti ultra nationaliste, pour ne pas dire fascisants) et le HDP (« parti démocratique des peuples » nouveau parti pro-kurde ayant rassemblé de nombreux mouvements pour les droits humains, les droits des femmes, les droits des minorités) leur priorité était d’entrer au parlement, c’est-à-dire de dépasser les 10% de voix au niveau national (ce qu’on appelle ici le « barrage », mis en place dès 1983, lors des 1ères élections après le coup d’état militaire de 1980). Ce qui veut dire en clair, qu’à quelques voix près, on peut être bien ou pas du tout représenté à l’assemblée. Même si on fait de très bons scores localement (comme c’est le cas du HDP dans les provinces à majorité kurde), si on est juste en dessous des 10% au niveau national, près de 5 millions de voix peuvent être réattribuées au parti arrivant premier.

Contexte politique des derniers mois

Malgré un cessez-le-feu signé il y a 2 ans (après 10 ans de guerre) et l’ouverture de négociations entre l’État et les kurdes armés du PKK, le gouvernement a multiplié les agressions et relancé la guerre.

La situation des droits de l’homme clairement aggravée, avec un nombre de journalistes et d’avocats emprisonnés atteignant des sommets internationaux. Sans parler des sièges de journaux et de télévisions récemment attaqués ou mis sous tutelle.

La Turquie a commencé récemment à bombarder la Syrie…mais surtout les kurdes du YPG, les vainqueurs de Kobane et pas trop les djihadistes.

Le HDP n’a été autorisé à faire campagne : 600 de leurs membres et sympathisants ont été arrêtés, 300 autres tués, 190 de leurs locaux dont le siège ont été saccagés, leurs meetings ont subi des attentats faisant de nombreux morts et blessés, leur temps de parole à la télé publique réduit à néant face à l’omniprésence de l’AKP à travers le premier ministre et le président de la république…

Élections, fraudes et organisation de la société civile

Historiquement, la fraude électorale n’était pas un sujet d’inquiétude en Turquie. Jusqu’à récemment…D’où la naissance depuis 2014 de plusieurs dispositifs citoyens pour tenter de « sécuriser » les élections et sécuriser les urnes (et la différence est importante, comme on le verra plus loin).

Deux associations sans lien affiché aux partis politiques ont réussi à mobiliser largement : « Oy ve ötesi » et « 140journos ». Ils ont chacun développé des applications web permettant de crowdsourcer les PV électoraux de chaque urne pour les numériser et vérifier ainsi les résultats annoncés par le gouvernement. Ils ont réussi à mobiliser des dizaines de milliers de personnes autour de leur projet titanesque : il y a en Turquie plus de 183 000 urnes.

De leur côté, le HDP et CHP ont chacun développé leur propre dispositif : humain et logiciel. Je ne connais en détail que l’organisation du HDP pour les élections, puisque il a fait un appel à observateurs internationaux et que j’y ai participé à Istanbul en tant que turque naturalisée française en 2008.

Chacun des dispositifs consiste en (1) une formation sur la loi électorale turque dans ces moindres détails techniques, (2) une mobilisation d’observateurs bénévoles dans les écoles où se déroulent les élections, (3) participent au dépouillage. Là où à mon avis « Oy ve ötesi » fait la différence : ils organisent (4) la numérisation manuelle crowdsourcée des PV de résultats pour vérifier les résultats annoncés. Ils transmettent ensuite aux partis les différences constatées. L’heure limite pour contester les résultats est fixée au mardi 2 novembre 15h. Cette année, ce sont 133 000 urnes dont ils ont reçu les PV. C’est à mon avis un travail qu’on peut rapprocher de celui de Regards Citoyens en France, c’est pourquoi j’ai demandé leur aide sur Twitter pour diffuser le lien de crowdsourcing…ce qu’ils ont gentiment accepté :

Être observateur international pour le HDP

300 observateurs internationaux ont répondu à l’appel du HDP, ils ont été répartis dans 19 provinces de Turquie. C’est clairement à l’est du pays que les enjeux sont les plus importants et les situations les plus graves.

À Istanbul nous étions une petite vingtaine, parmi lesquels on pouvait compter des Français du Parti de Gauche, des Grecs, des membres de l’association Amitiés kurde de Bretagne, une Galicienne impliquée dans des solidarités internationales, une étudiante britannique de SOAS travaillant sur la question kurde, une doctorante française travaillant sur les mouvements de femmes kurdes, un membre du Left Summit of Serbia, deux membres de l’European Armenian Federation for Justice and Democracy, une Hongroise étudiante à Istanbul et une étudiante allemande de la Humboldt à Berlin.

Avec une Française, nous avons été affectées à Bayrampaşa, quartier d’Istanbul dont je ne connaissais le nom que parce qu’il y a des prisons aux noms tristement célèbres (voir la carte ci-dessous)

Quartier relativement pauvre, votant majoritairement AKP et où des tensions sont redoutées. Les autres membres de la délégation internationale ont été répartis entre Sarıyer, Başakşehir, Fatih, Bağcılar, Esenyurt, Ümraniye, Sultanbeyli, Beykoz, Eyüp et Küçükçekmece. Uniquement des quartiers périphériques populaires d’Istanbul, avec des populations assez différentes toutefois, mais où le HDP pouvait craindre des pressions.

Nous nous sommes mises en route depuis Cihangir, quartier bobo-hipster-gauchisto-cool, armée d’un sac rempli par mon ordinateur, 3 téléphones portables dont ma ligne française et une ligne 3G turque, les numéros de téléphone d’avocats en accès rapide, les chargeurs et câbles, une batterie permettant 3 recharges et un casque audio ; et l’autre, en mode sac de survie : des fruits secs, des féculents, de l’eau, une mini-doudoune. Parées.

Nous n’avons pu visiter que deux écoles parce que les distances étaient grandes et que nous n’étions pas motorisées. L’ambiance était très différente dans les deux. Nous n’avons pu pénétrer dans aucune classe pendant le déroulement du vote à proprement parler. Nous avons pu assister, d’un peu à l’écart, au dépouillement d’une urne, qui s’est déroulé de façon assez efficace et rapide (en 1h, les 289 voix étaient comptés, toutes vérifications faites, PV remplis et reproduits à la main).

Nous nous sommes toujours présentées comme un binôme observatrice indépendante étrangère accompagnée par moi pour la traduction, nous n’avons jamais sortis nos badges du HDP, ni même mon badge m’autorisant à participer activement en tant qu’observatrice turque (chaque parti a le droit à un observateur autour de l’urne). Le fait que nous étions accueillis par le responsable HDP de l’école ne laissait pas beaucoup de doute cependant.

L’accueil que nous ont réservé les membres du HDP rencontrés dans les écoles a toujours été très chaleureux. Ils étaient étonnés et touchés que nous fassions ça alors que nous n’étions pas kurdes nous-mêmes. Il nous ont dit que c’était essentiel pour eux que nous soyons là (alors qu’on n’avait pas tellement l’impression de servir à quoi que ce soit…), qu’ils se sentaient seuls. Mais ils n’avaient pas peur : il en faut plus pour décourager des gens nés à Diyabakir ou à Mardin.

Le QG HDP au centre de Bayrampaşa reçoit l’alerte que des membres de l’AKP avaient installé un stand et distribuaient des tracts dans une école. Ces bruits courent aussi déjà sur Twitter (ma mère me le signale par sms). On décide d’y envoyer un avocat. En effet, 9 avocats HDP se sont partagés les écoles du district pour la journée. Nous avons demandé à accompagner l’avocat et un commerçant, habitué des lieux. Direction notre 1ère école, Tuna.

1ere école visitée : école Tuna

Dans la cour de l’école, pas de table ni de tracts, mais on aperçoit immédiatement un groupe de 6-7 hommes au pied des marches menant à l’école, portant chacun un stylo jaune-orangé accroché à la veste. Ils sont là, en grappes, bras croisés, comme à surveiller chaque entrée d’électeur. Ce n’est sans doute pas interdit, et c’est là tout le génie de l’AKP, car c’est difficile de dénoncer un stylo même aux couleurs du parti. Mais quand ce signe est porté par des dizaines de personnes au même endroit le même jour, et qu’il est permet aux membres d’un même parti de se reconnaître entre eux, c’est très limite, et à mon avis ça tombe sous le coup de la loi interdisant, aux abords des urnes, ce type de signes.

Ce type de groupes d’hommes et de femmes, voilées pour certaines, nous les retrouverons à tous les étages de l’école, dans les couloirs, à chaque carrefour, et jusque dans les classes. Ils discutent, se font des accolades, se déplacent en groupe quand un élu local arrive (avec cravate orange, évidemment), arborent stylo et parfois foulards jaunes-orangés.

Je décide de filmer pour montrer la situation que je ne trouve pas normale, pour demander un avis, avec mon téléphone. Je ne filme pas dans les salles de vote (seuls les journalistes accrédités ont le droit de photographier et filmer les classes, m’a-t-on prévenue). Là, ils n’aiment pas du tout. On me demande pourquoi je les filme, qui je suis, quel est mon statut.

Capture d’écran 2015-11-03 à 10.13.32

Exemple de personnes stationnés dans les couloirs de l’école, arborant le stylo jaune-orangé au col

On commence à s’attrouper autour de nous, avec la collègue Française qui a un appareil photo très visible, on nous bouscule, on perd rapidement notre périmètre de sécurité individuel. Comme je me concentre sur ce qu’on me dit, que j’essaye d’y répondre, certains gestes m’échappent, ils me seront rapportés par notre accompagnateur (le commerçant HDP) et ma collègue : on m’a attrapé le bras, on m’a agité le doigt sous le nez pour accompagner les menacés proférées. Quelqu’un dans la foule nous lance « Arrêtez la provocation, vous faites toujours de la provocation ! » ; un élu local me demande de partir, et me menace de graves problèmes si je n’obéis pas. Je le remercie de ses conseils en souriant, mon sourire l’agace, il m’imite en me demandant d’arrêter de sourire ainsi bêtement. Vous m’agressez physiquement, je suis seule, je fais ce que je peux face à cette foule, hein. La tension monte, on se fait alpaguer de toutes parts, à chaque fois notre ami le commerçant nous tire de là, il m’attrape le bras, essaye de m’éloigner.

Arrive un policier, ou plutôt quelqu’un qui m’ouvre son portefeuille en une fraction de seconde que je suis incapable de traiter, il demande à me parler dans un coin. Je lui dis parlons ici, de toute façon ma collègue ne comprendra rien : elle est étrangère. Mon commerçant veut me tirer de là, je cherche l’avocat des yeux, et on arrive à les laisser discuter ensemble et moi j’y échappe. J’apprendrai le lendemain que les observateurs grecs ont été retenus par des policiers en civil dans une école où ils se étaient là pour observer…

Sans doute par pure provocation à notre intention d’européennes, car le signe est moins marqué/reconnaissable en Turquie, une grande femme blonde au foulard orange et stylo jaune va faire 4 saluts hitlériens en lançant « Nous sommes avec vous » à ses amis. Elle fait partie de la garde rapprochée d’un des élus locaux, et revendique avec fierté son foulard et son stylo : « Filmez-les si vous voulez, il n’y a aucun problème, ce ne sont pas des signes ». Une arrogance appuyée sur une assurance d’être en terrain conquis/chez soi qui donne un sentiment hostile à qui ne partage pas cet enthousiasme.

Enfin, une femme voilée se penche gentiment vers moi pour me conseiller de partir sans faire d’histoire, que cela serait mieux pour moi. Je la trouve presque amicale quand j’aperçois son stylo jaune. Elle s’adressera plus tard à mon accompagnateur commerçant en kurde, lui disant qu’on pourrait avoir de vrais gros problèmes si on continue. Il l’a envoyée balader. L’intimidation dans ta propre langue de minorité, c’est encore plus désagréable.

Pour calmer l’ambiance, et en attendant du renfort, nous sortons de l’école, accompagnés (ou poussés ?) par une petite foule. Finalement on décide de partir pour ne pas mettre les gens locaux en difficulté en ajoutant de la tension. Avec le sentiment très désagréable cependant de laisser le champ complètement libre à l’AKP, champ qu’ils occupent par la force, l’intimidation et le rapport numérique. Je préviens le QG HDP d’Istanbul dont j’apprends le lendemain qu’ils ont envoyé une autre équipe sur place, avec notamment Hatice Altınışık, membre du bureau central du parti, plus aguerris à ce genre de situations. Hatice a contesté oralement auprès de chaque président de conseil électoral (responsable de chaque urne de l’école) le port des couleurs du parti en signe de reconnaissance. On lui a retoqué que ce n’était pas le logo du parti. Elle a demandé alors pourquoi tant de personnes avaient été emprisonnées en Turquie pour seul port du poshi (sorte de keffieh porté dans le sud-est de la Turquie)…

2ème école visitée : école Prof. Muherrem Ergin

Dans cette autre école de Bayrampaşa, l’ambiance est beaucoup plus détendue, les membres de l’AKP portent toujours leurs stylos jaunes, mais ils donnent beaucoup moins l’impression de groupe mafieux ou de gangs criminels dans leur comportement et postures. C’est une école à 33 urnes, le HDP avait obtenue « seulement » 380 voix en juin dernier. Les membres espèrent plus aujourd’hui car ils trouvent que la participation est meilleure. Nous demandons à entrer dans les classes, on nous dit qu’on nous fera observer le dépouillement. Comme tout a l’air de se passer calmement, et en présence de représentants des partis, on n’insiste pas. À partir de 16h30 les sympathisants AKP se commencent à arborer leur grille cartonnée pour noter les nombres de voix. À 17h02 on nous fait entrer dans une classe, on nous installe sur table au bord de façon à pouvoir voir ce qu’il se passe, avec une dame voilée (grille AKP et stylo jaune en main) et un monsieur MHP (qui ne note rien). Plein de gens passent devant la porte et passent la tête pour voir ce qu’il se passe, certains restent.

Aucun problème à signaler dans le comptage des voix et les vérifications successives faites, tout le monde est raccord autour de la table. Rapide, cordial, efficace. 289 enveloppes, 289 votants (=signatures), 286 voix exprimées et 3 nuls. Le responsable HDP du bâtiment passe récolter une copie (signée) des PV de chacune des 33 urnes, le HDP n’arrive qu’à 360 voix, ce qui fait 18 voix de moins que juin, disent-ils, déçus.

Peu à peu les résultats nationaux tombent. Bien avant que les PV n’arrivent aux centres électoraux. J’en déduis que ce sont les partis qui font remonter les infos et les centralisent, mais je n’en sais rien. En tout cas, à partir de 18h à l’ouest, et donc potentiellement encore une heure avant à l’est, les résultats par urne sont disponibles : il suffit de faire une somme à 184 000 termes.

Conclusion

D’après nos observations, corroborées par les autres observateurs lors du débriefing de lundi, le HDP était un peu en mode « profil bas », ne voulait pas faire d’histoire pour des incidents qui ne le méritaient pas. Car il y en avait trop. Et ne voulait pas tomber dans les nombreux pièges tendus par l’AKP.

Je pense que la « sécurité » des urnes était là, mais la « sécurité des élections », pas du tout. Je ne pense pas qu’il y ait une fraude importante au niveau des urnes. Tout s’est joué avant et autour, et peut-être aussi après si comme on nous l’a dit, mais je n’ai aucun moyen de le vérifier, le système informatique où le gouvernement entre les voix et dont il sort les résultats est une boite noire dont on peut facilement manipuler les données. Avant et autour, c’est l’absence de campagne honnête et juste, ce sont les intimidations jusque dans les bureaux de vote, c’est le déplacement des urnes dans l’est pour les rendre inaccessibles aux population, ce sont les arrestations et les assassinats, c’est la présence policière et surtout de la gendarmerie à l’est, ce sont les contrôles d’identité, etc. Vu l’ambiance à laquelle on a assisté à Istanbul, dans un quartier où l’AKP n’avait aucune raison de s’inquiéter du très petit électorat HDP, j’ai du mal à imaginer comment les gens pouvaient tranquillement aller voter HDP dans l’est.

Ce qui est sorti du débrief des internationaux du HDP à Istanbul, on n’a globalement pas été bien accueillis. On nous a souvent demandé souvent ce qu’on faisait là, si on a le droit en tant qu’étranger…Il existe effectivement un flou dans la loi électorale turque sur la place des observateurs internationaux, et ce flou a été utilisé contre nous à toutes les occasions. Les appareils photo ont particulièrement peu été appréciés. L’accueil dépendait aussi des nationalités (ou la consonance des noms) des observateurs. La situation a clairement été bien pire pour les personnes portant des noms reconnaissables comme arméniens. Les deux Grecs ont également été embêtés par la police, interrogés pendant 2h à l’écart…Ce qui est décourageant, ce sont ces mêmes « arméniens » qui témoignaient qu’ils n’avaient eu aucun de ces problèmes lors des élections de juin où ils ont fait exactement le même travail, dans les mêmes endroits. L’AKP était clairement plus tendue depuis la claque inattendue de juin. Et préparée : elle n’a pas reconvoquée des élections avec l’intention de perdre.

Quant au résultat principal du scrutin, à savoir l’obtention de la majorité absolue des sièges à l’assemblée par l’AKP, cela donne à certains un triste sentiment de retour à la case départ. Amertume également de voir le HDP ne pas retrouver ni même s’approcher des 13,6% obtenus en juin. Mais le résultat est là : le HDP est désormais à l’assemblée, et l’AKP ne pourra plus revenir là-dessus.

Et c’est une réussite : passer ce barrage inique des 10%, pour la 2ème fois seulement pour un parti kurde en Turquie, et cela sans avoir eu la possibilité de faire campagne et malgré toutes les agressions et intimidations, devenir ainsi la 3ème force de l’assemblée nationale !

D’un autre côté, certains craignaient que RTE devienne encore plus incontrôlable s’il ne retrouvait pas sa majorité, et que la persécution de l’opposition devienne encore plus violente, donc ils se réjouissent presque de sa majorité absolue. Pour vous dire l’optimisme ambiant. Cette expérience fut donc très enrichissante, mais pas vraiment positive.

 

8 réflexions sur “Mission d’observation des élections du 1er novembre 2015 à Istanbul (Turquie) : #RetEx

  1. @AvaXaskar dit :

    RT @squintar: Mission d’observation des élections à Istanbul pour le #HDP : mon #RetEx complet #TurkishElections https://t.co/K10eC9u2cX #T…

  2. @bakiguncu dit :

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  3. @HalukTukel dit :

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  4. @UnExemple dit :

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  5. RT @squintar: Mission d’observation des élections à Istanbul pour le #HDP : mon #RetEx complet #TurkishElections https://t.co/K10eC9u2cX #T…

  6. RT @ArianeBonzon: Rapport détaillé de sa mission d’observation des élections du 1er novembre par une jeune franco-turque @squintar https://…

  7. @JanVaroujan dit :

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