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Une balade autour de la Petite Ceinture dans le 13ème #storify

Une balade autour de la Petite Ceinture dans le 13ème

(je n’ai toujours pas le plugin Storify pour WordPress, car on ne peut avoir aucun plugin tant qu’on est hébergé gratuitement chez eux, et je n’ai pas le menu Settings > Publishing dans Storify, donc, bref, voilà…)

Forro, une musique et une danse qui tuent sa mère

Retour de soirée brésilienne au Bizzart. Rien à voir avec Nublu et Forro in the dark, évidemment, mais je suis maintenant sûre que j’aime le Forro, la musique, la danse.

Rien à voir avec la salsa qui envahit toutes les pistes depuis 8 (10 ?) ans et dont j’attends la fin (mais si c’est comme le rap quand j’étais petite dans les années 80, on peut dire que c’est raté). Salsa qui me faisait penser que je n’aimais sans doute aucune musique d’Amérique Latine. Eh bien, j’avais tort.

Pourquoi c’était moins bien que NY/Nublu/Forro in the dark ?

  1. Gelen gideni aratir, ou un proverbe turc dans le genre qui dit que le nouveau ne remplace jamais vraiment l’ancien
  2. La nostalgie, plus généralement, de NY. Arguments innombrables, bientôt listés ici.
  3. Le groupe était mauvais. Et pi il a commencé tard. A même réinterprété une chanson de Cabrel en soi-disant Forro. Y a des limites à l’ouverture d’esprit vers la chanson française. On est là pour danser
  4. Mon super cavalier panaméen Miguel n’était pas là (aïe, je retombe dans la nostalgie–d’ailleur faut que je vous parle du mystérieux Miguel, un de ces 4)
  5. Les danseurs étaient nuls. Plusieurs catégories :
    • Le mauvais-danseur qui se la pète, se prend super au sérieux mais venu en sorte de survèt…
    • Le pas-mauvais-danseur, mais pas de quoi faire la queue devant non plus, qui vous donne une leçon au lieu de danser. On n’est pas là pour se faire engueuler. Pas par un mec moche, en sueur, gros, gras-grain-d’orge, mal habillé et mal chaussé.
    • Tous ces mecs autour de la piste à regarder les danseurs avec une lumière dans le regard équivalente à celle dans les yeux de mes chats devant le métro aérien (et encore, mes chats sont sympas et attendrissants). Qu’attendez-vous pour danser ?
    • Les timides, les trop bons pour danser avec des filles débutantes, les vieux, les (trop nombreux) en sneakers moches, ceux qui puent la transpiration, ceux qui ont les mains moites….
  6. Ils avaient « oublié » d’installer la clim. Et essayaient de nous tromper avec quelques ventilos bien placés, mais ça ne suffisait pas du tout à raffrachir l’air ni l’assainir…

A part ça, vous allez pas me croire mais j’ai passé une bonne soirée. Revu 3 copines, en ai trainé une autre et un autre. Et surtout sorti ma petite robe rouge dont le charme oscille entre l’innocence et la femme fatale, et…ta-ta-ta…les célèbres chaussures violettes de chez Steven Madden !! (à voir ici)

Journal de NY : du shopping et des magasins

  • Les essayages pour le mariage
  • Les autres courses de fille (défini en tant que 1/ c’est super beau, je le veux 2/ mais j’en ai pas besoin 3/ mais c’est pas si cher, je ne pouvais pas refuser)

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  • Un de mes magasins préférés à NY  Urban Outfitters (même si Jacob m’a dit, un peu gêné, qu’il pensait que c’était un magasins pour ados. Qu’est-ce qu’il y connait en magasins, Jacob ? Il sait même ps où se trouve MAcy’s à NY !!)

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  • une vitrine d’antiquaire dans East Village (le genre où les trentenaires grondent leurs parents qui ont jeté tous les meubles années 70 dont on vit le revival)
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  • Chez le traiteur/charcutier/Deli Katz’s :
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  • Nous avons visité pour vous : le Sentier de NY. C’est tout pareil que Paris (refuse souvent la vente au détail, souvent super moche, super kitsch, super polyester 🙁
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  • L’incontournable Century 21, devant le chanier des tours détruites le 11 septembre 1001 (Ground Zero)
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Journal de NY : Michael Jackson est mort ici aussi

C’est dans un magasin que j’ai d’abord entendu qu’il n’allait pas très bien.

Mais c’est dans la rue que j’ai appris qu’il était mort. Les gens parlaient dans la rue, vraiment, comme l’ont rapporté les correspondants de divers journaux. Moi c’était avec les types devant East Village Radio (il y a tjs des types qui traînent devant la radio, et ça fait partie des raisons pour lesquelles j’adore mon quartier)(car, oui, maintenant, c’est mon quartier). M’a expliqué tout ce qu’il savait, l’appel aux urgences (911 ou nine-one-one), la crise cardiaque, les médicaments, les 50 concerts de la prochaine tournée all sold out.

Le gars : It is said he was more famous than Coca-Cola in the whole world, in Africa…We don’t realize it here, how important he was for those black people…

Moi : I wish he was more famous than Coca-Cola, but I am not sure.

On s’est désolés de son jeune âge, et d’une partie de notre enfance/jeunesse (ça dépend des gens) qui partait avec lui.

Michael Jackson Dead sur façade eastvillageradio

(on ne voit pas les 3 bougies allumées en dessous de la vitrine…parce que la photo a été prise le lendemain, avec la une du journal–tout le reste était déjà là la veille au soir, quand l’info est tombée à NY)

Je suis complètement sur le cul, depuis, de découvrir qu’il avait fait son extraordinnaire Billie Jean (ma préférée de toujours) à 24 ans !!!! Et qu’il était donc déjà super super connu à ce jeune âge (merci, je sais qu’il a commencé à chanter enfant, dans les jackson five, ok, mais je n’avais pas réalisé qu’il était déjà devenu la star qu’il était avant ses 30 ans).

East Village Radio lui a consacré une soirée spéciale, les bars et café repassent ses plus grands tubes, et on n’entend que ça dans les magasins (par les radios). Moi, ça me va, j’adore (au présent) (la musique de) Michael Jackson.

Autre son de cloche au Bachelorette Party où j’étais le soir même : les jeunes américaines présentes (dont 1 comédienne, 1 productrice de documentaires, 1 assistant professor de littérature française) ne comprenaient pas trop pourquoi on faisait un tel tapage, I thought he was already forgotten.

Journal de NY : un grand traumatisme pour une petite gauchiste comme moi

Café dans un grand magasin. Payé près de 13$ salade, café et tarte noix de pécan. Puis je pars sans le café. Puis je m’en rends compte et me demande si je l’ai payé ou que la serveuse/caissière a carrément oublié de le noter (ce qui serait bien car ça me parait soudain idiot de prendre un café au lait avec une salade). Je me rends compte que je n’ai pas de ticket de caisse et me souviens des qqs lignes sous la liste infinie de sauces de salades possibles :

« si on oublie de vous donner ticket de caisse au moment de la commande, on vous offre la commande ».

Je reviens à la caisse, cherche mon ticket, ne le vois pas, attends que la serveuse revienne, lui dis qu’elle a oublié mon café, et que d’ailleurs je n’ai pas eu de ticket, et ça veut dire quoi exactement ces qqs lignes que je lui montre. Elle ne dit rien, esquisse à peine une très légère grimace, passe une carte (son badge?) puis ouvre sa caisse automatique et me sors le montant de ma commande, et se retourne et me sers mon déca-au-lait.

Ca veut dire quoi cette affaire et comment ça marche ? Ca me parait évident que malgré des airs de « la maison vous doit un ticket, si « on » l’oublie, vous ne payez rien, c’est la maison qui invite pour se faire pardonner », c’est la serveuse qui paye de sa poche. Ou, au moins (si ce n’est pas en plus), elle a un malus, un avertissement, une mauvaise note, bref un truc qui signale qu’elle a fait une connerie. Donc en gros, le dispositif anti-social (pas trop socio-technique, il me semble) est le suivant : Le patron a intérêt à ce que sa boite fasse des reçus à chaque client (il vérifie que le serveur ne met pas l’argent dans sa poche ? il est clean vis-à-vis de l’administration ficale ?). Mais c’est pas lui qui tient la caisse. Donc il doit s’assurer que le serveur/caissier le fait bien, mais il ne peut pas fliquer chaque caissier. Alors, le mieux est encore de le contraindre (ou presque). Il lui dit en substance

« Voilà, tu dois faire des tickets à chaque vente. Le client va te fliquer. A chaque fois que tu ne lui donneras pas de ticket, il pourra demander à se faire rembourser. Evidemment, comme c’est toi qui auras merdé, tu payeras de ta poche. Et même si le client est ravi, ça fait désordre, donc tu devras passer ton badge pour ouvrir la caisse, comme ça je pourrai savoir que tu as merdé (et j’en tiendrai compte dans ton évaluation, salaire, contrat, etc) ».

Ca me parait ABSOLUMENT impossible que ce soit la boite qui rembourse, donc (en gros), le patron. Donc je ne vois que ça comme explication à tout ce système pervers dont j’ai été le pion et l’acteur.

Dites-moi si vous voyez une autre explication possible. S’il vous plait.

J’aurais du réfléchir plus, plus vite. Ou pas du tout, et oublier mon café au lait, mon ticket de caisse et le prix (avec ou sans café) de tout ça. Jai honte et je ne vois pas, à l’heure actuelle, de moyen de me racheter. Je retourne dans le quartier demain. Si la même serveuse est là, je la rembourse. Sinon, je fais un don aux homeless de NY (ce qui n’apportera rien à ma serveuse, je sais).

Si vous voulez m’insulter, me dire que soit j’aurais jamais dû demander à me faire rembourser, soit j’aurais dû lui rendre l’argent une fois (très vite) que j’ai compris la signification de cette mesure, ne vous gênez-pas, je le pense aussi.

6h46 h française….